Estelle Marcoux à Maria (Gesgapegiag)
« Néo-Gaspésienne aux racines montréalaises, je suis tombée amoureuse de la photographie au cours de mes études en cinéma au Cégep Saint-Laurent. »EXPOSITION : TIA’MUGWET (CHASSE À L’ORIGNAL)
Village micmac traditionnel de Gesgapegiag | En bordure de la route 132, près de la mer | Gesgapegiag (à l’extrémité ouest) | Consulter la carte Google.
Estelle Marcoux, Caplan (Québec)
« Après des études universitaires, quelques voyages et plusieurs années dans le drôle de monde du cinéma, je suis retournée à mes premières amours. Je partage depuis lors mon temps entre ces deux mondes. Mon travail photographique est personnel, intimement relié à ma vie, aux gens qui m’entourent, aux préoccupations qui m’habitent. Ce que je recherche : le mélange de l’approche documentaire et du pur plaisir graphique ainsi que la rencontre d’humains inspirants et inspirés, que les projets provoquent souvent, à mon grand bonheur. »
- Estelle Marcoux
Estelle Marcoux a été boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2013, pour appuyer la réalisation de son récit photographique La chasse au phoque Mi’qmag.
EXPOSITION AUX RENCONTRES : TIA’MUGWET (CHASSE À L’ORIGNAL)
« À l’automne 2013, j’ai accompagné et photographié Fern Mallette, Mi’kmaq de Gesgapegiag mieux connu sous le nom de Pwee, son frère Franky et son petit-fils Castor à la chasse à l’orignal. Pendant plusieurs jours, nous avons parcouru le magnifique territoire de la Baldwin et de la Dunière. J’ai compris que les Mi’kmaqs avaient, pendant un certain nombre d’années, cessé de chasser l’orignal et que c’était grâce aux efforts d’une petite poignée d’hommes que cette pratique était revenue. La communauté dispose maintenant de plusieurs chasseurs et d’une boucherie offrant ses services contre la moitié de l’animal. La viande est ensuite partagée gratuitement dans la communauté. »
- Estelle Marcoux