Une place et un rayonnement sans pareil pour la 5e édition

Lancement Carleton-sur-Mer

Une cinquantaine d’artistes de la Gaspésie, du Québec et de divers pays ont présenté leur travail dans 13 municipalités-hôtes, au cours des deux derniers mois, à l’occasion de la 5e édition des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie. Alors que les installations et expositions sont en cours de démontage, les organisateurs estiment que cette 5e édition est venue consacrer l’événement.

« Nos associations avec des structures françaises et allemandes, ainsi qu’avec des événements, centres d’artistes et galeristes du Québec et de l’étranger, ont porté leurs fruits, souligne le directeur général et artistique, Claude Goulet. Ces actions ont permis d’inscrire les Rencontres et, par le fait même, la Gaspésie dans un vaste réseau au service des artistes et de la création. » Les Rencontres ont en effet véritablement pris leur place cette année parmi les grands événements photographiques, au national comme à l’international. « Nous collaborons notamment avec la galerie C/O de Berlin (Allemagne), le FotoFest de Houston (États-Unis), la galerie Le Réverbère de Lyon (France), mais aussi, au Québec, avec la Galerie Joyce Yahouda et la Maison de la culture Frontenac à Montréal, de même qu’avec l’Espace F de Matane. »

Les artistes, chercheurs et autres professionnels des arts visuels qui ont participé aux tables rondes de la Tournée des photographes, qui avait lieu du 15 au 19 août, se sont aussi faits d’excellents ambassadeurs des Rencontres et de la région. De plus en plus d’artistes renommés de partout dans le monde ont des échos positifs de l’événement et sont heureux de se rendre en Gaspésie pour y participer. « Certains effectuent des résidences de création chez nous, rappelle M. Goulet. Le résultat de leur travail est par la suite diffusé non seulement en Gaspésie, mais aussi ailleurs dans le monde. »

Le rayonnement des Rencontres a aussi décuplé grâce à la couverture médiatique qui s’est étendue, notamment, aux grands quotidiens d’information québécois ainsi qu’aux revues et sites Web spécialisés comme L’Œil de la photographie (Paris, France), Profession Photographe (Le Mans, France), Actuphoto (Paris, France), Ciel variable (Montréal), Vie des Arts (Montréal) et Photo Solution (Québec). De plus, une affluence record a été observée sur le site Web – où 34 % des visiteurs proviennent de l’étranger –, la page Facebook et le compte Vimeo des Rencontres.

Vers la 6e édition…

Les résidences d’artistes tenues dans le cadre des Rencontres permettent d’utiliser le territoire gaspésien au service de la création durant toute l’année, au-delà des manifestations estivales. Du 20 septembre au 3 octobre, c’est au tour du photographe Bogdan Konopka – Polonais d’origine établi en France – d’effectuer une résidence en Gaspésie. Son travail sera exposé dans la région à l’été 2015 lors de la 6e édition des Rencontres, et la même saison en France, aux Promenades photographiques de Vendôme.

Rappelons que depuis six ans, les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie ont entrepris, avec les artistes et leurs partenaires, le grand chantier d’investir le territoire et de créer chaque année un véritable parcours dédié à l’art contemporain. Pour défendre la photographie, son langage, ses codes et ses différentes esthétiques, l’événement a mis en place un dispositif sur plus de 800 km, dans 21 lieux répartis dans treize villes hôtes. 

2 Commentaires

  1. CARPENTIER GUY ALBIN REMY dit :

    Bonjour,
    Je me nomme Guy Carpentier . Je réside dans un petit village du Nord de la France près de Vimy, là où se trouve le mémorial qui rappelle le sacrifice des soldats canadiens lors de la " première guerre mondial.
    J'ai effectué plusieurs séjours dans votre province et réalisé un travail photographique aux Îles de La Madeleine, en 2011.
    Il me serait très agréable de bénéficier d'une résidence en Gaspésie
    pour un nouveau projet.
    Cordialement votre, Guy CARPENTIER

    Depuis 2003, Guy Carpentier réalise des installations qui associent l’image photographique à d’autres médiums. Le film-miroir qu’il utilise dans plusieurs dispositifs devient à partir de 2008 un support privilégié dans le processus de création. Le capteur photographique en éveil, il prélève des fragments d’un réel pris au piège de la lumière et des mouvements du miroir souple.
    Dans le travail de Guy Carpentier, Le film-miroir se pose en tiers entre cet objet et la photographie, renvoyant une image modifiée et fragmentée de l'objet. La relation indicielle est ainsi déformée.
    Les formes mises en déroute laissent apparaître de nouvelles figures. Au creux du tumulte, l'idée que quelque chose se maintient malgré tout, que tout ne vrille pas dans l'explosion nébuleuse des couleurs, mais qu'une constitution pourtant s'agrège et s'agrippe tant bien que mal à ses contours arrachés. C'est en définitive, l'empreinte que laissent le vent, la lumière, les choses et les êtres sur l’étendue du film-miroir. Liquide, fluide, léger, vibrant, rivière qui déchire les images, brouille les semblances, délie les lignes et flamboie, rien ne s'y mire, rien ne s'y reflète, rien ne s'y reproduit ni ne s'y dédouble, mais tout y laisse sa marque, son frisson, son faible désir à peine immergé, le temps d'un déclic.

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